L’être humain est composé à 70 % d’eau, et pour le chercheur japonais Masaru Emoto, cette information n’est pas à prendre à la légère. D’après lui, l’eau aurait la mémoire des émotions et les exprimerait par les différentes formes qu’elle prend. De ce constat, la manipulation de l’eau pourrait s’avérer utile, tant dans le domaine de la santé qu’à travers des concepts plus abstraits, comme celui de la pensée positive.
La forme de l’eau
Depuis les années 90, la théorie du chercheur japonais Masaru Emoto a suscité autant les critiques que l’intérêt de la communauté scientifique. Selon lui, l’eau aurait la capacité d’imprimer toutes les informations qui lui parviennent. En fonction de la nature des vibrations qu’elle reçoit, l’eau prendrait différentes formes. Par exemple, l’eau peut être exposée à des mots, écrits ou prononcés, des musiques ou même des intentions positives et négatives. Par la suite, une fois gelée, elle formerait des cristaux esthétiquement attrayants ou non. Selon ses affirmations, des vibrations positives produiraient des cristaux d’eau harmonieusement structurés, tandis que les influences négatives engendreraient des formes désordonnées et laides.
Pour démontrer cette théorie, le chercheur a réalisé différentes expériences. Parmi elles, celle de faire écouter de la musique à des récipients d’eau. L’un écoutera de la musique classique, tandis que l’autre écoutera du hard rock bien badass. Ensuite, il mettra les deux récipients au congélateur. Une fois que l’eau est congelée et cristallisée, Masaru l’observe au microscope et photographie les cristaux formés. La différence est flagrante : le récipient ayant écouté de la musique classique a formé de beaux cristaux bien délicats. En revanche, le récipient ayant écouté du hard rock ressemble à peu près à rien, quelque chose d’assez moche à n’en pas douter, mais c’est tout. Il est vrai que, même pour nous, humains, le métal peut faire suinter quelques oreilles sensibles. Toutefois, les goûts musicaux restent des notions assez subjectives. L’expérience n’était donc pas suffisante pour poser les bases d’une théorie scientifique.
La mémoire de l’eau
Ce qui met tout le monde d’accord par contre, c’est la puissance des mots. Un mot tendre reste quelque chose de positif, et une insulte, quelque chose de négatif. De ce constat, Masaru Emoto a ainsi mené une nouvelle expérience avec du riz. Oui, oui. Après avoir cuit le riz à l’eau, il en remplit deux récipients de même contenance. Sur l’un des pots, il colle une étiquette avec un mot d’amour. Sur l’autre, il colle une étiquette avec un message de haine. Tous les jours, il faut ensuite parler aux deux pots. Il faut s’adresser au premier avec des mots doux et d’amour, et à l’autre avec des mots méchants, voire malsains. Au bout de quelques semaines, l’eau qui compose le riz réagit. L’un des pots est resté intact, l’autre a pourri. Selon Masaru Emoto, ce sont les cristaux d’eau qui ont réagi à l’impact des mots.
De ce constat, la manipulation de l’eau pourrait s’avérer particulièrement utile dans le domaine de la santé. Dans son livre Eau, mémoire de nos émotions, Masaru Emoto expose d’ailleurs de nombreuses pistes et applications. Par exemple, via l’étude des cristaux, il crée une eau des plus pures. Selon lui, les médecins pourraient prescrire cette eau à des fins médicales et, une fois bue, elle aurait la capacité de guérir certaines maladies incurables. Il développe également le concept de pensée positive à travers la médecine du hado. D’après cette pratique, si l’eau est influencée par les vibrations et les énergies des pensées, le corps l’est également. En effet, le terme hado signifie « vibration » ou « onde » en japonais. Par conséquent, les vibrations positives et négatives peuvent affecter notre santé et bien être en modifiant l’état des molécules d’eau dans notre corps.
Masaru Emoto est décédé en 2014. Certaines cultures et mouvements New Age ont trouvé un écho dans les travaux de Masaru Emoto, mais beaucoup ont qualifié sa méthode de non-scientifique. Pour beaucoup, les expériences n’ont pas suivi des protocoles scientifiques suffisamment rigoureux. Toutefois, au-delà du scepticisme scientifique, les travaux de Masaru Emoto ont inspiré de nombreuses personnes à réfléchir aux effets potentiels de la pensée positive et de la bienveillance, influençant ainsi des pratiques spirituelles et méditatives.