Vous vous souvenez de l’orque retrouvée morte dans la Seine en mai 2022 ? Eh bien, ce n’est pas la première qu’on retrouve des animaux exotiques dans la capitale. Petit tour d’horizon des animaux les plus insolites retrouvés à Paris.
Un loup en plein cœur de Paris
Vous connaissez le Parc Monceau, à deux pas de l’Arc-de-Triomphe ? Vous aimez vous y promener ? Valait mieux ne pas s’y retrouver en 1972. En effet, la légende raconte qu’on a retrouvé un loup sauvage dans ce parc. En réalité, il s’agissait d’un cabaretier (personne tenant un cabaret) qui pensait avoir acheté un chien. Cependant, cet animal, sauvage et agressif, s’était échappé, avant qu’un vétérinaire le capture et réalise qu’il s’agissait bel et bien d’un loup !

La belle histoire du crocodile du Pont-Neuf
Légende urbaine ? Pas vraiment. Le 7 mars 1984, lors d’un contrôle de routine, les services des égouts de Paris signalent aux pompiers un animal suspect. Dépêchés sur place, les pompiers découvrent avec stupeur une créature insolite de 80 cm de long. Le vétérinaire de la ménagerie du Jardin des Plantes annonce, après examen, qu’il s’agit d’un crocodile femelle du Nil ! Après avoir passé 1 à 2 mois dans les égouts, elle est transférée en Bretagne puis à la ferme aux crocodiles de Pierrelatte dans la Drôme. Elle est morte en 2021, après une vie de globe-trotteuse hors-norme.

Gare au pacu, le mangeur de testicules de Paris
Pour une fois, pas d’histoire de vétérinaire. Un pêcheur, tranquillement installé sur les quais à Paris en cet été 2013 pour une partie de pêche, a été très surpris de sa prise. Il s’est alors retrouvé nez à nez avec un pacu, une sorte de piranha sud-américain réputé mangeur de testicules. Comment expliquer cette sinistre réputation ? Tout comme la plupart des piranhas, le pacu est omnivore et se nourrit principalement de fruits, d’algues, d’insectes et de petits mollusques. Malgré sa mâchoire puissante, il n’est pas un grand prédateur. Cependant, en cas de pénurie, on raconte qu’il se serait attaqué à des testicules humains, qu’il confondait avec les petits fruits et les noisettes qu’il affectionne tant.

Des insectes dans le métro parisien !
Vous venez de la Provence et vous travaillez à Paris ? Votre vie idyllique de sudiste vous manque ? Prenez le métro ! Et en particulier la ligne 3 ou la ligne 9. Il paraît que plusieurs familles de grillons ont transformé le sous-sol de Paris en véritable opéra. D’après la Ligue de protection des grillons du métro parisien (ce n’est pas une blague), les grillons ont fait leur apparition à Paris au début du XXe siècle dans des cageots de légumes importés. Ils ont d’abord trouvé refuge dans les fours à pain, là où la température était élevée. Par la suite, ils sont descendus dans les tunnels du métro où les températures oscillent entre 27 et 34 degrés. Ils se logent dans le ballast, autrement dit les petites pierres entre les rails. Ces petits animaux sont bien logés à Paris.

Un phoque barbu à Paris, le plus classe des animaux de Paris
Décidément, la Seine a vu toute sorte d’animaux exotiques ces dernières années. En 2006, un phoque (supplément barbiche) se trouvait dans la Seine au niveau du Val-d’Oise, près de Paris. Habituellement, ce type d’animal vit dans les eaux froides du cercle polaire arctique. Peut-être que son GPS l’emmenait goûter un petit bouillon à Paris, qui sait ? Il a ensuite disparu comme il est arrivé, c’est-à-dire sûrement à la nage.

Des singes magots dans le bois de Vincennes
En 2000, des singes ont été repérés dans le bois de Vincennes, à l’Est de la capitale. Malgré la mignonnerie extrême de ces singes, c’est une véritable tragédie de les retrouver ici. En effet, ce macaque est, la plupart du temps, importé illégalement d’Afrique pour des propriétaires fortunés. Cependant, avec le temps, leur comportement change et ils deviennent ingérables et sont régulièrement abandonnés. Aujourd’hui, il n’y a plus aucune trace de ces singes dans les houppiers des arbres.

On nous avait déjà dit que Paris c’était le zoo gratuit, mais jusque-là j’y croyais pas ! Paris a abrité des animaux insolites Personnellement, je n’ai rien vu d’autres que des pigeons et quelques rats de la taille d’un chat.